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« À Oran, il y a toujours notre appartement. Quand j'y suis retournée, il y a quelques mois, à la mort de maman, après plus de dix ans sans y être allée, j'étais très émue. Quand je suis retournée à An El Turck, là, j'étais en larmes. Devant chez moi, j'ai ramassé du jasmin et des cailloux. Regardes, ils sont dans ma poche. Ce matin au café, je les ai embrassés.
Maintenant, là bas, ça a changé. Il y a plein de nouvelles constructions ; des blocs de ciments, on dirait des prisons... Y'a plus de fleurs que des autoroutes. »
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